Véronique Sani – Nous souhaitions avant tout rassembler des équipes qui occupaient plus de 20 sites différents. Ce sont désormais 9 000 collaborateurs qui travaillent dans les Tours BPCE, une vraie petite ville ! Nous avons d’ailleurs eu à cœur de penser l’aménagement intérieur avec des services de proximité innovants qui répondent à un maximum de leurs besoins. Tout au long du chantier, l’une de nos principales priorités a été de concevoir un environnement qui facilite leur quotidien et leur apporte la meilleure qualité de vie au travail. C’est tout l’avantage d’être associé à un projet de construction : nous avons aménagé les tours en fonction de nos modes de travail – qui se sont profondément transformés, ces dernières années – afin de ­proposer à nos collaborateurs une nouvelle expérience totalement repensée en matière d’efficacité et de bien-être. Nous avons, à cet égard, mis en place des outils de suivi de leur satisfaction afin de toujours mieux répondre à leurs besoins. Nous y répondrons en adaptant régulièrement leur environnement et les services associés. Nos tours vont vivre et continuer à évoluer au rythme de notre groupe, dont elles sont la maison commune.

Laurent Benatar – Absolument ! Lorsque la première pierre a été posée, en 2017, le quartier restait plutôt inhospitalier. Il fallait une certaine dose de confiance et de courage pour mener un projet de cette envergure. Mais l’accompagnement des territoires fait partie de l’ADN mutualiste de notre groupe, qui agit en proximité et finance plus de 20 % de l’économie française. Cette proximité s’incarne d’ailleurs dans la réalité de nos Tours qui ne se contentent pas d’être un ensemble immobilier situé dans le quartier, mais en sont véritablement l’une des parties prenantes. En effet, l’esplanade et le passage entre les deux tours étant des espaces publics, nous sommes totalement intégrés à notre environnement immédiat, à sa vie et à son développement. Bruneseau reste un quartier en transformation, comme notre groupe, et c’est ce qui est motivant : continuer à construire, imaginer, innover.

V. S. – Entre 2020 et 2023, 20 000 collaborateurs ont déménagé et sont aujourd’hui rassemblés dans neuf sites répartis dans trois quartiers : le quartier Austerlitz, avec les immeubles Elements, Braudel et Austerlitz 2, le quartier BnF, avec les Tours BPCE et Odyssey, et enfin, le quartier Charenton, avec Liberté 2, Nouveau Bercy et Coupole ainsi que Montmartre. Ces quartiers ont tous un point commun : ils intègrent les différentes composantes de la RSE, qu’il s’agisse d’environnement, avec une attention particulière à la réduction des émissions carbone ; d’inclusion et d’accessibilité ; et, bien sûr, de qualité de vie au travail pour nos collaborateurs. Les aménagements intérieurs sont ainsi en phase avec leurs aspirations pour leur offrir des espaces variés et chaleureux, ainsi que des services élargis et connectés à leurs besoins. « Enfants du quartier » – n’oublions pas que notre groupe y est né ! –, nous lui restons fidèles et investissons dans son développement.

L. B. – D’abord, notre ténacité ! Et il en a fallu, pour affronter et surmonter les obstacles qui ne manquent jamais dans un projet de cette envergure. Nous avons été particulièrement impactés par des événements d’une ampleur inédite. Je pense bien sûr à la crise sanitaire survenue en 2020 et pendant laquelle les travaux se sont poursuivis tout en s’adaptant à ce contexte particulier. De bout en bout, nous avons cru à cette formidable aventure et nos équipes sont restées mobilisées. Je salue également notre constance à accompagner les partenaires engagés à nos côtés sur cet immense chantier dans une période pendant laquelle notre groupe s’est considérablement transformé, ce qui nous a conduits à adapter plusieurs fois notre projet d’occupation de nos immeubles. Après dix ans de suivi de ce projet hors-norme, nous voici donc installés. Nous sommes fiers d’accueillir plus de 9 000 collaborateurs et partenaires dans les Tours BPCE. C’est une prouesse architecturale mais aussi technologique, puisque nous avons équipé nos bâtiments pour en faire des immeubles intelligents.

V. S. – Laurent parle de ténacité, j’ajouterai aussi le courage. Je me souviens de ma première visite sur le chantier, équipée de bottes et d’un casque… Il fallait de l’imagination pour visualiser les Tours dans un quartier encore largement en devenir. Nous avons cru à ce projet, nous avons cru à ce quartier et aujourd’hui, nous sommes très fiers de ces Tours que je trouve particulièrement belles.