D’abord sa mixité, sa diversité. Quartier d’entreprises, d’habitation, d’enseignement, de culture – le 13^e arrondissement est notamment une terre d’expression pour les street artistes du monde entier… Il est tout cela à la fois, ce qui favorise l’interaction entre toutes les personnes qui y vivent. Ensuite, et cela donne toute sa singularité à notre quartier, nous avons fait le choix de garder un certain nombre de bâtiments industriels historiques promis à la démolition. Nous avons eu l’intuition qu’ils pourraient accueillir d’autres activités, d’autres histoires. Une intuition qui s’est révélée judicieuse, quand on voit par exemple que la halle Freyssinet est devenue l’un des plus grands incubateurs d’entreprises du numérique au monde. Enfin, autre caractéristique importante, les implantations universitaires qui en font un nouveau quartier latin dans Paris.

Absolument ! La BnF est le premier grand bâtiment qui est sorti de terre et qui a donné une identité à notre quartier. Dans son sillage, l’ouverture du cinéma MK2 et de restaurants a attiré de nombreux visiteurs. Aujourd’hui se côtoient des entreprises innovantes du numérique, mais aussi de nombreuses maisons d’édition et le groupe Le Monde, dont le bâtiment marque l’entrée de l’avenue Pierre Mendès France.

C’est évidemment un projet très important pour notre quartier, conduit par le Groupe BPCE, un groupe bancaire mutualiste qui sait ce que le terme proximité veut dire, et dont la vocation est justement d’accompagner dans leurs projets les acteurs locaux, les habitants, les commerçants, les entreprises, l’université… Sans oublier ses milliers de salariés, qui font également vivre le quartier. L’idée des tours est née en 2001. Les voir aujourd’hui érigées est une vraie satisfaction.

Il en reste beaucoup et heureusement ! Au‑delà de la construction de bâtiments et de la poursuite de la couverture des voies ferrées, je citerai la dépollution de la Seine. Nous construisons actuellement devant l’hôpital de la Salpêtrière un immense réservoir, dont la contenance équivaut à 200 piscines olympiques. L’objectif est de stocker les eaux produites par les forts orages et d’éviter ainsi leur rejet dans le fleuve. Un projet écologique, qui améliorera la qualité de vie des générations futures.